Il y a quelques années, je me souviens avoir écrit l’introduction d’un film d’horreur qui ressemblait à quelque chose de ce genre : *Lors d’un cours de robotique, une élève interroge son professeur sur les origines de la théorie de la « vallée de l’étrange », cette sensation d’inconfort que l’on ressent face à un pantin ou un robot aux traits presque humains… mais pas assez humain. Le professeur lui répond qu’officiellement, il n’y a pas d’explication. Mais qu’il existe une théorie selon laquelle, quelque part au cours de notre évolution, l’humanité a rencontré un antagoniste. Un être ou une créature capable de nous ressembler pour nous approcher. Selon cette théorie, ce n’est donc qu’avec le temps que nous aurions réussi à identifier cette menace… et à survivre. Tout ce qui nous reste de cette époque, c’est cette sensation. Le sentiment que quelque chose cloche. La « vallée de l’étrange ».*
A few years ago, I remember writing the introduction to a horror film that went something like this: *During a robotics class, a student asks her teacher about the origins of the « uncanny valley » theory—that uncomfortable feeling one feels when faced with a puppet or robot with human features that are… not human enough. The teacher tells her that officially, there’s no explanation. And yet, that there is a theory saying that somewhere along our evolution, humanity encountered an antagonist. A creature capable of resembling us in order to approach us. According to this theory, it was only through time that we would have been able to identify this threat… and survive. All we have left from that encounter is that sensation. The feeling that something is wrong. The « uncanny valley. »*
« Ça te dirait de faire un petit film d’horreur pour s’occuper cet hiver ? » il n’en fallait pas plus à Guilhem Buccola pour embarquer dans l’aventure. Braquage qui tourne mal ? Malédiction ? Nature qui se venge ? Plusieurs sujets furent explorés pendant que la neige et la glace s’accumulaient à l’extérieur, comme un indice de la direction à suivre : l’eau. Et si nous prenions le temps d’explorer les profondeurs abyssales que renferme l’eau ?
« How about making a little horror movie to keep us busy this winter? » That was all it took for Guilhem Buccola to embark on the adventure. A robbery gone wrong? A curse? Nature taking revenge? Several themes were explored while the snow and ice piled up outside, like a clue as to the direction to follow: water. What if we took the time to explore the abysmal depths contained within water?
C’est donc au cours d’une des plus grosses tempêtes du siècle, dans un petit café au bord du Saint Laurent, qu’est né le projet MORGAN. MORGAN, c’est la peur de l’intru, du remplaçant, de la nature qui déchaine sa pandémie pour nous rappeler qui est aux commandes.
It was during one of the worst storms of the century, in a small café on the banks of the Saint Lawrence River, that the MORGAN project was born. MORGAN is the fear of the intruder, of the substitute, of nature unleashing its pandemic to remind us who’s in charge.



Screenshots du tournage sans étalonnage – no color grading
Rendez-vous dans quelques semaines pour en savoir plus.
See you in a few weeks to find out more.