PORTRAITS #II

Soins au Zoo / Zoo care

Episode #II : Soins au Zoo / Zoo care

Ma relation avec les Zoos a beaucoup changé avec le temps. Comme les cirques, ils ont longtemps véhiculé chez moi des émotions très positives : aventure, évasion, rêverie,… c’était pour moi un spectacle comme un autre, qui se terminait aussitôt que l’on détournait les yeux après avoir passé la porte, le regard émerveillé à tout jamais. Et puis, il y a eu l’éveil, justement.

My relationship with Zoos has changed a lot over time. Like circuses, for a long time they conveyed very positive emotions to me: adventure, escape, reverie,… for me it was a show like any other, which ended as soon as you looked away after having passed the door, gazing amazed forever. And then, there was the awakening.

Bientôt, comme beaucoup, je découvrais la souffrance et l’exploitation animale. Au cirque, on ne dit pas « dresser » un éléphant, on dit « briser » un éléphant. L’idée est simple : torturer l’animal jusqu’à ce que ce dernier accepte sa condition de captif et devienne un automate bien docile. Bien sûr, une telle pratique n’est pas nécessaire dans un zoo, mais l’enfermement reste pour moi quelque chose de difficile à accepter. Et puis, il y a eu le Zoo Ecomuseum, justement.

Soon, like many, I discovered animal suffering and exploitation. In the circus, we don’t say « to train » an elephant, we say « to break » an elephant. The idea is simple: torture the animal until it accepts its captive condition and becomes a very docile automaton. Of course, such a practice is not necessary in a zoo, but confinement remains something difficult for me to accept. And then there was the Ecomuseum Zoo.

Au milieu des champs, à l’extrême Ouest de l’île de Montréal, le Zoo Ecomuseum m’a d’abord fait beaucoup rire de par son nom : « Eco » museum sonnait en effet très « new green washing » à mes yeux avant que l’on m’explique que le lieu a toujours porté ce nom là et que, au contraire, il avait fallu rajouter « Zoo » plus tard pour que les visiteurs arrêtent d’être choqués en découvrant des animaux vivants et non empaillés en arrivant. Mais ce terme ne correspond pas totalement au concept du lieu. Bien que le principe du Zoo soit appliqué, je pense que le terme « refuge » serait plus parlant : à l’Ecomuseum, les animaux viennent tous du Canada et sont ici parce que, sans la présence humaine, ils seraient tout simplement morts. Pattes cassées, orphelins, je découvre ici les rejetons de la faune canadienne. Et puis, il y a eu Kirya, justement.

In the middle of the fields, at the extreme west of the island of Montreal, the Ecomuseum Zoo first made me laugh because of its name: « Eco » museum, indeed, sounded very « new green washing » to me. But then, it was explained to me that the place always had this name and that, on the contrary, it was necessary to add « Zoo » later so that visitors would stop being shocked by discovering living and non-stuffed animals here. But this term does not fully correspond to the concept of the place. Although the principle of the Zoo is applied, I think the term « shelter » would be more meaningful: at the Ecomuseum, the animals all come from Canada and are here because, without human intervention, they would simply have died. Broken legs, orphans, here I discover the offspring of Canadian wildlife. And then there was Kirya.

Kirya, c’est un peu leur nouvelle maman. Avec une poignée de jeunes animaliers et animalières, ils s’occupent tour à tour de leurs progénitures à poils et à plumes. Aujourd’hui donc, je vous propose de découvrir ce métier passionnant dans un nouveau portrait.

Kirya is a bit like their new mom. With a handful of young animal keepers, they take turns caring for their furry and feathered offspring. So today, I invite you to discover this fascinating profession in a new portrait.

Réalisé par Valentin Belleville

Avec Kirya Marchand

Étalonnage de Calvin Lutherer

Remerciements : Sarah Prince-Robin & Zoo EcoMuseum

Musiques :

  1. Johann Sebastian Bach – Goldberg Variations BWV. 988 – Variation 7
  2. Ludwig van Beethoven – Sonata No. 10 in G Major, Op. 14 No. 2 – III. Scherzo – Allegro assai

Association Ambersky Films

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